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le blog d'annaj

poematique expiraTOIre

métal doux

métal doux

lettre ou ne pas l'être

il fait beau. je repeins une pièce de la maison. c'est un endroit habité de milliards de paramécies, de molécules acariennes vivant ici dans un monde parfait. je repeins ma gueule en même temps. petits pois blancs dans lesquels pousseront peut-être des...

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policé

sortir à la boussole. me perdre. belle mécanique noire toi le capot ouvert et moi dessous les sens. chacun ses chromes, ses coupoles les tiennes font des amphithéâtres échoués sur le bitume, les miennes à peine des soutifs renversés sur le siège arrière...

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mots

je n'employais jamais le mot tatouer jusqu'à ce qu'un jour, il arrive avec ce truc qui semblait enserrer ses souvenirs. il revenait des îles où les morts se portent à fleur de peau. il n'en disait pas grand chose, mais cela le faisait rire de voir ma...

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sans titre

sans titre

dali du dimanche/ et poisson soluble bretonnant façon rock n roll Le poème redevient soluble dans la poésie, son orient fragile et changeant nous parle sans cesse d'une eau mère, d'un plasma poétique dont la pulsation l'irrigue et auquel continue de l'unir...

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lettre

lettre

recevoir une lettre, presque une bouteille à la mer, échouée entre mes ongles. décacheter la colle fragile qui aurait lâché tout bientôt, après ce blanc voyage, coquille marine à la recherche d'un peu d'air. j'aurais mis le nez dessus, dedans. j'aurais...

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orgues

dimanche à l'orgue. toutes ces bouches vers le ciel, - érections orgasmiques venues des mains et des pédales- les souffles chauds montent dans les cheminées de mes poumons. dimanche. parfois je me dis que Dieu est un locataire bien exigent et que le concierge...

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rêve

Ai souvent pris l'état de mer pour "éclisser" mes désirs cet homme était ma borne grise dans les bleus infidèles qu'on efface dans le bitume à la nuit jetée pris le fil des danseuses sans musique la portée de fer sur les eaux tropicantes y nager m'aurait...

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manucure

mis du rouge sur les ongles, piments de doigts je m'en sers pour décortiquer la solitude et faire saigner le temps libre rouge avec des ratés sur l'aiguille des minutes, des bavures, de ces hoquets qui laissent des chiures de mouches aux vitres manucure...

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versant

sur ton corps j'aborde le versant numismate des déroutes le paysage grand de ton dos replié comme on descend l'étoile d'un beau voyage au fourreau du ventre où se serrent nos mots et les fous qui leur ont mis des ailes tu berces longuement de tes nuits...

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