poematique expiraTOIre
de ma chemise couleur délavée retweeter la lumière. tout et n'importe quoi pour une vibration sur la membrane intérieure. ma guimbarde est en haute résonance. ce tremblement m'épuise aux tripes. tu le sais bien je suis de ces ponts qui vont chuter au...
Lire la suitele frère... sortir les cartons, les poubelles, le chat, le vase de nuit, les fleurs sortir un peu histoire de rentrer l'air... sortir ses escarpins, ses richelieux, ses grolles, ses baskets, ses mocassins sortir les draps, les outils, les vacheries, les...
Lire la suitepourquoi donc mettre tant d'herbes, de feuilles et d'arbres, tant de chemins, de terre, de ciel, d'oiseaux et d'eau, pourquoi tant de masques sur ce vide? ce trou que j'emballe... je grave au burin un coeur, un corps, des bras ouverts mais ce ne sont...
Lire la suiteet puis la nuit, pierre à pierre, a construit sa cathédrale, ses chapelles ardentes où s'aiment et se chevauchent les gisants. elle a pavé les nefs aortiques, les pèlerinages laborieux et ces labyrinthes où courent les enfants. la nuit a posé la chape...
Lire la suitechambre noire. tous tes jours en négatif sur mes murs. je broie l'intense épaisseur de ces clichés. je la pile.on n'entre pas comme ça au coeur argentique d'un vieux rêve. tu es lisse, une image sans détour. pas de bosses pas de pitons dans l'espace....
Lire la suiteun seau de nuages et l'appel: il va pleuvoir! l'alarme maintenant bat la chamade. la terre ouvre de grands yeux, toutes ses crevasses arides, nichée d'oisillons malades tendue vers le ciel. il va pleuvoir! on met à la fenêtre des pavillons de poussière...
Lire la suiteGrande confusion générale. Par souci de franchise, -moi je dis tout ce que je pense et ce n’est pas la plus mince de mes vertus- il est fréquent qu’on s’autorise à mettre en place un saccage en règle. A partir d’un fait simple, banal et naturellement...
Lire la suitesur la table, le journal se soulève comme bâille un poisson pendant ce temps la guerre... il est plié, arbre mort glissant sous le papier les nouvelles du monde pendant ce temps la guerre... la tasse de thé a séché, sachet collé aux lèvres de porcelaine,...
Lire la suiteà la fin de l'histoire, il y a toujours une guitare monochrome gris un archet achevant une contre-basse le jardin aux amarantes balance tout doucement tout doux au bout de l'histoire, toutes ces mesures de notes la mélancolie des ivoires encense l'espace....
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