poematique expiraTOIre
sur ton corps
j'aborde
le versant numismate des déroutes
le paysage grand de ton dos
replié
comme on descend l'étoile d'un beau voyage
au fourreau du ventre
où se serrent nos mots et les fous qui leur ont mis des ailes
tu berces longuement de tes nuits ce temps mort
pour en faire la poussière fumée
qui seule reste
sur ton corps
silex dur
broyant chaque jour
confetti
si nu
notre étreinte sans ancre
entre le ciel et l'eau