poematique expiraTOIre
l'amour n'existe pas je l'écale du bout de ma voix valse israélienne accordéon diatonique
Lire la suiteai dormi parmi des chevaux, des plaines de galop et un bruit intérieur de coeurs multipliés. tambours et cornemuses à la ligne de front. j'ai eu ma nuit guerrière toute abordée d'images et de clous dans le mur. autant de couloirs sans fin dans lesquels...
Lire la suiterien à dire. à quoi bon écrire un poème, une lettre, un livre. je ne vais quand même pas me mettre à faire de l'art alors que j'ai toujours voulu vivre. je ne vais quand même pas songer que ces mots ont plus de sacré que je n'en ai, plus d'amour que je...
Lire la suiteévidée. castagne intérieure. les violons à leurs archers. tirer champ libre dans le tas. des volées de flèches. crépir le ciel de zébrures. la Terre vient encore de faire un tour sur elle-même et toutes ces traces, ces marquages célestes autour de nos...
Lire la suitepuis... quelque chose est fini, se clôt. la porte grince-pourquoi faut-il toujours qu'elle grince- dans la dernière maison et le jardin "s'ende" sur un noir de théâtre. fin de séquence, fin de chapitre, ce qui suit est une autre histoire puis solitaire...
Lire la suitedéboucher ce vin des parfums, les tanins les textures. emprunter à la vie ses images puisque je ne sais qui je suis et que tout de moi n'est qu'un emprunt à tout des autres et des choses l'agate soufflée au feu, avec ses occlusions de très vieux débris...
Lire la suiteordonnance écrite à l'illisible, le temps se fiche bien des apothicaires. il distribue le courrier sans retenues. j'ai des chiens dans les boyaux du loup et ce craquement d'os d'oiseau croqué une tenaille de feu dans les entailles. on me conseille de...
Lire la suitecombien de mots tous si tristes gercés minons de vieilles laines sous le lit de l'amour le mal que cela prend de vider la chambre du mort oh non! ce ne sont pas des images mais le résidu vrai des existences stalactites écloses comme des cotons dans le...
Lire la suitela nuit vient de finir au siphon, je l'ai vue tournoyer comme un doigt dans l'eau, dans le sens du temps. une lune de chrome, visière passoire, brillante, électrique, minuscule lampadaire sur les chutes de mon bain la nuit silencieuse qui s'en va avec...
Lire la suiteje mets le soir aux arçons balancement des guiboles - on médite du compas céleste tout ce qui monte au ciel me fout en panne d'ange je le pose à l'écarté les bras tendus et cisaille les derniers restes de fatigue avec ces doubles ciseaux en cuissette...
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