poematique expiraTOIre
je mets le soir aux arçons
balancement des guiboles
- on médite du compas céleste
tout ce qui monte au ciel me fout en panne d'ange
je le pose à l'écarté les bras tendus
et cisaille les derniers restes de fatigue avec ces doubles ciseaux en cuissette blanche
heure sport
sans la moindre magnésie à jeter sur la journée
je tends, je découpe des pointes les huit de l'infini
un deux trois quat...
éternelle reprise quelques pieds de fourmi toujours à la ligne
mais mon gymnase est une couette
mon effort unique un souffle court à fleur de méditation
j'oublie
je dénoyaute la lumière dans les couronnes
révulse l'âme avec les convulsions électriques d'un fouet sur l'eau
et puis lavée, nickel petit sou, je me lâche dans la tirelire à tire- bouchon de l'ivresse dormeuse