poematique expiraTOIre
tentation d'échapper à l'étreinte. mon image, mon apparence, mes routines. disloquer les briques dont je suis construite en espérant, ô ironie du sort, remettre à neuf mon état. comme un printemps qui pousse sous ma fenêtre, plus touffu, plus charnu de...
Lire la suitede chaque coup du vent, mon bouleau subit les répliques scribe docile des sévices l'air de rien miraculeux transcripteur de l'invisible caresses ou griffures longues fouettant le sol ainsi pour un autre insaisissable ai-je moi aussi ma fragile transparence...
Lire la suitetoujours commencer par le ciel. quelle que soit sa couleur. me lever ainsi, m'élever un peu, malgré tout, malgré moi. commencer avec la lueur et me hisser dans le quotidien. m'abstraire de cette nuit de fanges, les escroqueries de l'ombre. m'appuyer sur...
Lire la suiteGaz délétères. La chambre en est lourde Giclées de parfum virant effluves Les disperser prend beaucoup de temps, de douleur et de cheveux perdus Je ne partage pas ma défaite en de nouvelles défaites plus petites, plus anéanties je ne sème pas dans le...
Lire la suitenécessité de nacre et de calcaire, je me replie ramasser l'étendue du désastre rouler mes bosses, cigare de fumerolles et de volcan, entre les doigts au centre, le suif palpitant encore, flamme brindille, d'un brasier solitaire point rouge, noir; point...
Lire la suiteai sectionné le temps en tranches comme ce matin le bûcheron a coupé le prunier. l'ai mis moi aussi en tas à sécher contre le mur tranches les yeux ouverts, tranches les yeux fermé., régulières ou non. tranches à mettre les rêves dans la corbeille des...
Lire la suiteAi posté ce matin dans un filet de vent Le prénom bien aimé des jours de bon temps Ai repris le chemin qui court vers sa maison Le fil illuminé des rives et des buissons Nous étions des enfants, liés de mille jeux A force de grandir, le ciel nous a fait...
Lire la suitecomme il me colle à la peau ton poème cloque de feu sur la brûlure comme ces mots choisis, triés ont su ravager encore d'un souffle les ruines je les relis y découvre de si profondes langues que j'ai souffrance à ne plus respirer je n'authentifie aucun...
Lire la suitec'était un enfant, mais jamais je ne le crus. il semblait porter quelque chose qui venait de très loin et qui aurait été trop lourd pour des bras d'enfant. comme un être bien trop grand pour sa tunique de chairs. comme un génie rétréci dans une lampe...
Lire la suitece n'est rien en soi, ces unfollowed-deleted. disparaître est une expérience qui se vit chaque jour, à un rythme lent. tout disparaît comme le sable du temps et tout autour de nous, les choses lentement inexorablement se dissipent. au rythme web, la disparition...
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