poematique expiraTOIre
longtemps avec petit lacet de soulier, ligaturer le fleuve le boucler ainsi boa de flaques et de giclures autour du cou fleuve de jour ourlé d'amour fleuve de nuit ourlé de haine compter sur les doigts les gouttes du désert l'île- porte, l'île- fenêtre,...
Lire la suiteje me pince. je crois que ça vient. je sens que je suis raide, que c'est tout sauf de la vie et qu'il y a du givre. sous les veines. je verglace en spontané, léger différé peut-être. le temps de sentir ces incarnations de gel irradier mes jambes, mon...
Lire la suitel'air, je le prends à la petite cuillère ou potion à avaler au chalumeau. dans le verre des milliers de bulles comme des montgolfières remontant de la soucoupe effervescente, pub novartis. le crâne pétille doucement dans le champagne de mes vieilles messes....
Lire la suiteMême si tu n'y touches pas l'aube est un baiser les bords à vif de lèvres sur lesquelles se balbutie le poème que tu essuies la nuit ou te prives de jour l'instant est là suspendu sur ton naufrage interrompu d'éternité qu'importe que je la prenne plein...
Lire la suiteChose mystérieuse, mais peut-être fausse d’ailleurs ou du moins partielle et démolie qui sait un jour dans nos conceptions du monde : la parité le duo le deux. J’ignore si cela fait partie des mathématiques et des études ou si je me goure totalement....
Lire la suiteimage tirée du site figaro.fr pierre, la pierre encore recel d'un peu de mort à mettre dans ma poche ensemble raide du sable qui passe respirer le bloc monochrome qu'est le chemin l'effort surhumain d'y chercher l'air. pierre, dans les déchirures de la...
Lire la suitene peux écrire que des textes courts, beaucoup, trop, mais courts. pas le souffle, me sens comme un mal de poumons. et puis je ressasse, moteur qui tousse, comme il apprendrait à tourner rond avant de prendre une route. je rassemble des choses, j'accumule...
Lire la suitepasse-lacets. mélange de fibres, les langues dans ma langue. surpiqûres de salives. ne pas y comprendre force la voix de l'imaginaire. permission d'inventer et refaire ainsi à ma bouche l'univers qui suppure douloureux en moi déployer un leporello d'images...
Lire la suitesecouons le miracle, grand saule sous la pluie. suspensions éternelles dans le provisoire de mes jours. le prodige garde la chute imperceptible et l'oeil vaque à des taches plus évidentes. épuisement des éclats annoncé. je ne garde que cette certitude,...
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