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poematique expiraTOIre

javelot

roide maison des songes ce ne sont que des couloirs enfilés sur les perches de l'exil je longe à pieds nus le tronc sec des images j'avance vers le carreau inutile et bleu que fait le désir juste au lointain doigt de la lune j'avance avec aux chevilles...

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lecture

lecture

Pour J-M Robert --Maltaverne

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danse

danse

qui que vous soyez, où que vous soyez, chaque matin je danse pour vous sur Mokhtabad Beshest

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feu

braise, ce mot qui ne grésille jamais dans mon histoire braise à coudre à la machine point de feu follet en zigzag, ivresse des tourbières braise crépitements de l'aiguille dans des symphonies joyeuses tu agites la musique comme on secoue des lessives...

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poème

poème

donnez-moi un peu de ce sang qu'on dit frère pour le goût de couteau qu'il retient cette lame à ma lèvre et qui serait de votre doigt donnez-moi de quoi vivre un relief de veines à mettre sur mon pouls un jour vous saurez de quel poids sur le coeur je...

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transparences

musiques, ce sont des musiques tout, autre, limpide des grisailles ou des lumières pareil, frère, simulacre ce sont des voiles uniques l'étoffe de tulle de la nudité encore, presque, ainsi la couche épidermique de l'air l'épais d'un souffle, buée d'été...

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journal 147

je ne te vois pas. t'es rien, t'es personne. t'es pas un accident. t'es pas là. je ne te touche pas, ne prends rien, ni parfum, ni éclats ni petite salive au coin de la bouche. tu n'es pas debout ni dressé ni élargi, écartelé sous la roue pour prendre...

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cigogne

le lac, - mais oui!n'allez pas en rire, c'est vraiment un lac avec tout ce que la géographie exige-, sous mes fenêtres. format étang et réserve d'oiseaux ( mais pas de poissons), de grenouilles et têtards pour les échassiers de passage. on vient d'y dresser...

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tiens...

tiens...

mon étrange outil dans la main. trop petit, glissant, lisse, dont je n'arrive pas à retenir le corps. il va m'échapper. même en serrant les doigts, il s'enfuit et m'esquive. oui lui, ma plume métal. je prends le poisson par les cornes et j'y vais d'un...

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en fleurs

il y a à ma fenêtre un moine cerisier à ses pieds les cercueils des flocons prises des racines et des écorchures dans la terre pénètrent les brisures envolées de la Lune je mise ma tête au hochet de ses branches une pluie de pétales et l'averse des idées...

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