poematique expiraTOIre
place du marché aux herbes. terrasse le char d'or - tout est doré par ici ...va savoir pourquoi?- me sens très inadaptée. je maltraite mes correspondances. je les insulte, sans le vouloir, mais bon prouve-le! je ne sais pas trop quelle langue est la mienne,...
Lire la suitemettre les oreilles dans ces petites bouches des anges. musique maestro. un vent de climatiseur souffle sur mon monde . il fait un temps estival et je frissonne dans ce courant d'air imposé. ce sont des arabesques écrites hors saison, un dévaloir froid...
Lire la suitequai aux briques gaz à tous les étages.- avec l'eau courante sans doute- c'est écrit là devant mes yeux. installée à la terrasse du Publico, rue des Chartreux. je suis revenue sur mes pas. je lève la tête et suit les émanations tranquilles et doucereuses...
Lire la suite14 heures. repas place de la Bourse. en face un trio semble se confronter. silences bavards. l'un est plongé dans une sorte de mélancolie enfoncée jusqu'à la garde. il semble ailleurs. la femme reste d'une rigidité digne et l'autre, le dernier, fait de...
Lire la suiteArt nouveau. la ville en est faite et fêtes. partout. les bourgmestres de ce temps-là avaient -ils donc le sens du beau ? la ville est grouillante. c'est le principe capitale. j'observe mes rudiments humains les bribes inabordables qui traversent mon...
Lire la suitetour de Hal rentrer dans son oeuf, la peau calcaire où s'ébattent des plumes et des images. y rentrer en enroulant son corps comme un tourbillon se niche dans le siphon de l'évier. fermer les yeux et puis les mains jusqu'à éponger cette angoisse triste...
Lire la suite16h. je roule belge, plus sérieux, plus étroit. la Gare Part-Dieu de Lyon a été la super épreuve dont je me tire avec des pirouettes et des sortilèges. les Belges se confondent avec le troupeau moutonnier et muet que je constitue en seule Suisse. j' essaie...
Lire la suitepermission de lever l'encre. jeu de mots facile mais n'est-ce pas ce principe qand il s'agit de porter son pas vers ailleurs et de ressentir en soi une sorte de mal de mer, de vertige d'île inhabitée vers laquelle l'exil vous pousse. lever l'encre, et...
Lire la suitemerveilleux textes, des nappes pour piqueniquer sur des falaises
Lire la suitec'est un homme. pas vraiment inconnu et puis vraiment inconnu aussi. il a dit: "sans elle, je ne serais pas" en fixant un endroit contre le mur et en tirant très fort sur le filin de halage. pour revenir. un homme, qui me dit ça, comme on serre contre...
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