poematique expiraTOIre
-" ..trouver un endroit qui me plaise- la Toscane- ?" dit l'homme. conversations à tâtons d'absence. est-ce un lieu de villégiature? -moi-même manque d'ancrage- mon réel est dissous en ce moment dans ma tasse de thé. tea-room and cupcake elle sans doute...
Lire la suiteIl neige. Saupoudrage de pensées. Agiter le cerveau avec vigueur, le retourner sur la page. Il neige. Comme dans les boules de verre, un peu de sucre glace. Pour décorer, pour faire joli. Concassé pain de savoirs, émietté, tombant à chaque secousse. Vols...
Lire la suiteavons-nous rendez-vous? j'essaie de retrouver mes détours épars. les flèches que j'avais griffées sur ma main puis sur la terre. les écorces du voyage qui m'indiquaient le sens. avons-nous rendez-vous? tu dis oui je connais un banc qui murmure et des...
Lire la suiteoh! ces jours... ces jours distendus, longs effrayant, ces jours entiers où il m'est impossible de m'atteindre, sursauts perpétuels à la surface. je suis dans le ricochet, prolongements en 5 ou 6 coups sur l'étang de verre. rien n'arrive à trancher le...
Lire la suiteLongue semaine sans histoire. Sans autre histoire en fait que celles que l’on écoute les yeux clos. Toujours le même pays adossé aux mêmes collines et forêts, le même lac en bas, les mêmes gens qui reviennent et me saturent. Ces êtres dont je reconnais...
Lire la suitepassé présent bien ensemble serrer broyer étirer la pâte rassembler toi eux et moi donc! périr sous malaxage le futur confond chaque couleur travail de force et des doigts modelage de graines pour des huiles uniformes tant de contre-façons joyeuses la...
Lire la suiteTomber. Raidir en un instant, la mort doit ressembler à ça. S’étaler dans son chemin. Et comme dans la fraction des secondes entrer dans les pierres. Peut-être. Ensuite sans plus jamais bouger regarder le ciel se faire, se défaire. Se remplir de ces nuées...
Lire la suiteLa poésie fabrique une muraille pour recoudre les entrailles du ciel long travail de patience qui élève ses briques pour le corral des petites misères De l’air ! Elle a bouché les derniers trous, les ensembles défaits, les tissages effilochés de mythes....
Lire la suitequelques heures déjà, il pleut. j'ai froid et ce sentiment, comme une mousse sur l'eau, de quelque chose qui ne peut plus jamais revenir... c'est hors de portée. c'est humain. je ressens, cela rentre sous la peau, s'étale, se dissout. je ressens le frisson...
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