poematique expiraTOIre
oh! ces jours... ces jours distendus, longs effrayant, ces jours entiers où il m'est impossible de m'atteindre, sursauts perpétuels à la surface. je suis dans le ricochet, prolongements en 5 ou 6 coups sur l'étang de verre.
rien n'arrive à trancher le film de l'eau, plaque à rebonds. les membranes immunitaires fonctionnent. pas de contamination. la tête n'ira pas jusqu'au coeur. il va falloir rempoter le cerveau dans une terrine neuve, un autre substrat meuble car j'ai été carottée dans le désert ce matin.
je suis devant la porte, je toque j'insiste. je creuse une ouverture, le guichet ne serait-ce... mais c'est interdit, résistant , du béton armé.
les choses qui se passent au-dedans sont à l'image de l'extérieur et le contraire,( oh! oui les métaphores! sommes-nous autre chose? non) si j'étais un ange je serais belle, bien entendu, la preuve. mais le corps aussi a peur du ciel et le vertige des nuages.
et si certains montent aux échelles, moi je dois me ficeler serré à des esprits élevés pour tenter la hauteur.
je ne peux espérer l'azur sans tuteur , comme me rejoindre sans les spéléologies de mes angoisses