poematique expiraTOIre
Tomber. Raidir en un instant, la mort doit ressembler à ça.
S’étaler dans son chemin. Et comme dans la fraction des secondes entrer dans les pierres. Peut-être.
Ensuite sans plus jamais bouger regarder le ciel se faire, se défaire. Se remplir de ces nuées grises qui routent avec le courant d’air.
Poursuivre ainsi un autre chemin au défilé des nuages. Les voir dérouler son prore sentier. La vie morne ou ravagée toujours instable au vent comme je te pousse.
Et là, les os partout en conquérants de rigide, transformée ossifiée calcifiée minéralisée, attendre la fin des siècles sous la forme caillouteuse.
- Il me manquera sûrement la musique-
Pour le reste n’avoir plus à tourner aucune page sera sans doute délicieux. Dés lits cieux.
Il y a des endroits du monde qui sont d’une laideur éprouvante. Des morceaux de la Terre qui vous tirent
une balle dans la tempe. Ici non la vie ne vaut rien. Et même le ciel est une crapulerie dont on voudrait se passer.
oh! Chercher la beauté dans chaque chose…
Est-ce cette chose, - la beauté – qui donne envie de vivre ? Ou est-ce cette chose qui rend la vie précaire
et insaisissable.