poematique expiraTOIre
ce matin errant dans le salon, les odeurs poudrées d'un bouquet. question à l'immense. un chant se peut-il fleur? elles ont dans leur corolles l'encens puissant du silence. au fond, c'est la danse qui me reste, ce peu de parfum que j'exhale. l'âme tout...
Lire la suitephoto Tomatsu sous ma langue encore des cerfs-volants, un brame de sous-bois qui se mettrait en vrille. ces vieux animaux aux branches lourdes portent l'amour à bout de nerf. la forêt monte, aiguë, et le ciel fakir s'assoit dessus. qu'entend-on de là...
Lire la suitec'est l'extinction de nuit dormir entre des aiguilles et des pignes d'azur il a plu des histoires qui n'ont rien d'authentique des boules savoureuses et ce gui de la noce l'esprit revient par- dessous la lumière comme un tapis neuf de poussières et poussière...
Lire la suiteFleur bleue corps dynamite Explosion silencieuse au bout d’une mèche ou fusée solaire léchant le vent qu’il y a entre les mains tes soubresauts tes cabrements de lumière comme un fil à la patte du feu j’ai pour toi une flamme esclave danseuse aux bracelets...
Lire la suitephoto auteur inconnu page aux petits carreaux et sauter d'un enclos à l'autre steeple chase à franchir en levant autant la jambe que la main membres déjetés, tout en crocs, pour se riper contre le vent barbelés d'encre bleue tendue oh! donne-moi donne-moi...
Lire la suitele jour se lève dit-on... il tombe aussi. mais que fait la nuit? comme si elle n'avait lieu que la substitution... brefs tourments à mon réveil. et me demander... entretenir l'inconfort, miser sur le goût de l'instable, -je crois qu'il a une saveur salée...
Lire la suitequand j'ouvre ma main, je l'interroge. dépliée méduse remontant en valvules de dentelles le courant de l'eau. je l'interroge. elle me dit, dans un de ces tremblements dont j'ignore le vent qu'elle ne te connaîtra plus. je la regarde, qui a mis en poing...
Lire la suitephoto pattedefree la forêt longe le château. atmosphère écossaise ce matin. on s'inquiète de son ombre qui semble avoir quitté les pas pour des acrobaties de fantôme. brumisations de gouttelettes. le ciel dégouline. est-ce l'hiver vraiment ou une fin...
Lire la suite"aime" comme m-ots. long espace habité, les nuits. landes ouvertes et tellement d'oiseaux. puis désenvoûté,charme rompu ou enchantements de disparition. plus personne plus rien. on s'habitue. c'est presque le même mot d'ailleurs qu'habiter. ce U qui change...
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