poematique expiraTOIre
je m'ennuie comme une colombe dans un hamac une poêlée de vent brûlé dans le désert je m'ennuie de ta bouche moite qui ponte les errances lasso de baisers capturant l'indicible je m'ennuie de ne rien connaître insuffisance cardiaque et plexus replié
Lire la suitene t'en fais pas j'écrème chaque jour ce lait d'étincelles qui allume tes vaisseaux je bague ces dépôts de lumière gaspillée sur ma nuit et je m'en vais avare les cacher sous mes draps copeaux de rêve contre mes insomnies
Lire la suitePuis-je écouter ce truc que je regarde… ? Tous ces mots qui se mettent à cogner dans le palais des lèvres, ces suites, ces wagons de vocabulaire heurtant les lignes de mon cahier intérieur. Cette légèreté parfois, cette épaisseur soudain. La charge aux...
Lire la suitemettre ma soif dans ta poche remous espiègle de tes doigts qui jouent dans le taffetas juteux de mes délices esquiver le naufrage un rire le long des nervures de soleil en écho et cascade
Lire la suiteIl y a dans le parc un grand bateau invisible. Un cargo, un tanker un bananier. Que sais-je ? Un bruit étrange de conque régulièrement traverse les tilleuls. Je cherche les embruns entre des fétus de maïs et des bordures de ricins. Un ticket de voyage,...
Lire la suitepetit mal de panse qui navigue de bas en haut tout du long de ma trouille et du manque d'envie. ce matin, l'estomac glauque chipote son croissant de lune. machouillis de saumâtre et de modeste cafard, un écoeurement léger qui joue les funiculaires des...
Lire la suiteClaude Vercey me fait le grand plaisir d'une note de lecture dans le site Décharge link sur les Missiles d'Allégresse je fus tentée de lui répondre ceci en guise d'ajout personnel à cet article, malgré que je sache pertinemment qu'il est un très fin lecteur...
Lire la suitece sont les 24 heures du manque. avec ses virages en épingles à cheveux, son système de débrayage et ses roues libres. je routine à mort. l'idée c'est quand même d'épuiser son carburant et de se fiche le tournis. je suis over saoule, les pieds sur les...
Lire la suitegobelet de cuir, le poker poète débute. je glisse mes dés. ils roulent et personne ne sait encore la formule ni moi ni le sac secoué. "je caresse ce pommeau de rampe au ciel montée légitime jusqu'à nos bras crucifères-os ô..paillées particules premier...
Lire la suitele cortège s'ébranle ... une ville- la mienne- 50'000 habitants avec un coeur de gaucho.... ce matin pour la première fois de l'histoire de Fribourg un long troupeau de vaches a gravi la cité depuis la place de la Planche Supérieure en Basse-Ville jusqu'à...
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