ciel

Par annaj

as-tu conscience que le ciel t'appartient?

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poker

poker-mots tirés au sort

Par annaj

shooting indélébile il y a maintenant un leucome entre mes cils une talure de lumière plantée dans la fabrique de poème je recale mon mythe noir dans une autre lune j'y croche à la manille la galère des pupilles

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sortir

Par annaj

jolie lune jolie terre. la vie à portée de main. 55ans et j'attends simplement de mourir...aussi absurde projet de vie que ça oui en effet je meurs.quel ennui d'exister.

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éternité

Par annaj

prendre un silence le coudre à la pointe de la langue un autre silence poursuivre ainsi jusqu'à une voile des javelots prendre un silence à bout de sexe salive sur salive poursuivre ainsi une nuit dans l'aube jusqu'au tumulte un souffle prendre un silence...

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ombres et chinoiserie

prose à écailles

Par annaj

pour rompre avec mes systèmes, j'ai voulu dormir cette nuit dans mon bureau. un futon y est plié qui ne sert habituellement qu'à supporter des sacs ou des habits en attente. je me suis enroulée là, dans une belle couverture et j'ai fermé les yeux. selon...

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visite atome

Par annaj

puisque vous ne viendrez sûrement jamais prendre un pot chez moi

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baignade

Par annaj

ce matin je trempe mon corps dans mon bain à ta recherche. je crois que tu te tiens parfois - parfois- entre les plats de ma main dans l'eau. je l'ai faite chaude, sans la moindre mousse qu'une huile une goutte d'huile pour fermer quand même les yeux....

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écrire

Par annaj

La maladie auto immune d’écrire! Je me phagocyte me bouffe de l’intérieur. Écrire : mon étrange fatigue, comme une maladie qui viderait mes piles d’énergie et quoi pour la recharge. Double face, poète qui crache ces mots, qui en nourriront peut-être d’autres...

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Comme en poésie

Par annaj

La revue Comme en poésie sort à nouveau ces jours et je découvre le dossier , comme il est convenu d'appeler ce genre de regroupement ou de re coupement.- couples en poésie. une série fort intéressante qui offre un éclairage sur ces étranges jointures...

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après la nuit

journal blanc

Par annaj

j'entends comme une guerre qui bat tambour, des roulements, des pas, des vainqueurs des épaules bâtées, des charges au sang. et ces humains qui comme moi respirent court. la nuit nous tient le cou à terre échafaud de cauchemar auquel il faut échapper....

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