poematique expiraTOIre
il va venir, il arrive, il vient
la peau fait un tam tam qui éclabousse mes os
est-ce moi,
est-ce lui,
qui veillait
nos tatouages de lampe
son pas que je n'entends pas froisse l'horizon
comme le gravier dans ma main
sa silhouette où dormir
avec un goût de fonte et de neige
chaque matin de silence
ventre creusé et reins forts
et ce plaisir de mort franchie
je peux endurer tous les retours
puisque revoilà mon exil