poematique expiraTOIre
l’ombre de mon âme farde furtivement la cour de ta vie
le monde tourne et j’arrive un frisson sur ta peau
petit glacis mendiant des lumières
épousant ton souffle un court instant de vent
elle tente de ses serres d’habiter ta lueur
mais le monde tourne tourne
et elle file vers ma nuit
où je ne peux jamais naître