des corbeaux carrés d'ailes noires dans le jus du matin traversent parfois le verre et la transparence ils posent avec le grand air cette buée de circonstance grelottement de corps vides, -de ce vide qui fait un son séché dans les calebasses- la touche floue sur mon regard
ils couvent une rivière -tout s'emmêle de plumes et de champs de coton- la chute des filets
les lymphes libellules rencontrent le roseau là où se plantent bouche et bouche et s'enroulent les humeurs
adhérer dans le vent à la suite respiration ventrale à la bordure de l'étang et connaître la saveur de l'eau