rien encore

27.02.2013 …

Par annaj

j'ai toujours quelques ténèbres dans la réserve

un nègre chagrin enchaîné à mes dents

à mettre sur la table

veuve cliquot des cendres

grapillées aveugles

le long de mes nuits mûres

un grain à grain d'orages crachés sur l'invisible

des ténèbres

humides ou sèches

dans les barriques ivres d'iris

pareilles sans cesse

je flaconne du noir

bar à mine et carbone

du black de série

funestes magies des apéros de l'encre

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27/02/2013 16:44

lorsque j'écrivais savoir... vivre... c'était un vivre au sens de dire car vécu, bien sûr !

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annaj

27/02/2013 16:46

oui je l'avais compris ainsi..

27/02/2013 16:33

le génie n'a rien à voir avec la poésie, seule la vie et ses vicissitudes... t'es bien placée pour le savoir... vivre !

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annaj

27/02/2013 16:35

;-)) je crois aussi

27/02/2013 09:09

Ces apéros de l'encre feront toujours festins de mots/maux...

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annaj

27/02/2013 09:39

mais un peu de cigüe chaque jour dans la salive du poète.. je connais des poètes qui s'accrochent à l'idée d'en être un (- génial bien entendu-) pour supporter leur mal de vivre. drôle d'idée, drôle de béquille.