poematique expiraTOIre
le jour
sexe de lait au fourreau de la nuit
les voici embaisés de grisaille
roulant dans mes cheveux défaits
diffusion de mon âme cherchant son jardin
je touille l'immensité à la louche
je brasse pleins bras cet enlacement et le flux des frissons
quelque part dans cette immensité
un javelot de feu perce les étoiles
bouche
regard
nuque ployée
je tamise le ciel à corps ouvert
je finirai par cueillir sur mon mouchoir un résidu de poudre
et précieux sang en poche
je ferai mon grain d'arbre