musique

The battle of the Titans de Quai d'Oz déboule entre mes oreilles. Musique permanente ou casque de notes sur ma chevelure. En boucle. La mythologie remplit les divans des psychanalystes. Mon ventre enfante le Temps et son sexe d’écume. Et le chant remonte comme un don d’indécence de l’astre privé de son trône et du combat de vivre. Ils marchent ou sautent furieux décidés damant ma terre de leurs bottes de sept lieues. Tandis qu’en philosophe un violoncelle commente leur lutte d’une parole noire. Il semble que le paysage s’emplit de leurs ombres et de cette tempête contre laquelle on ne peut rien.

Peut-être est-ce cette lancinance, ce flux martial de notes au garde- à -vous qui envahit ma pensée d’un désir belliqueux ? En découdre sur le champ sur le champ de bataille de ces Titans lointains. J’écoute ce grain de son, ce martèlement ce qui à la fois illustre et réinvente l’histoire.

Musique de défi de gant jeté à la face et de provocation fière face au destin de ne pas  naître.

Et pour ne perdre aucune substance imaginaire, je fais en sorte de l’entendre en force répétée. M’imprégner de ce crin, de ce bois  qui beugle de cette marche trop rapide ce galop d’univers qui noircit le ciel et fait venir l’orage.