poematique expiraTOIre
debout lumière lourde. lumière aux épaules pliées aux pas de sable
debout....
quelque ligne en moi, la mer est une si belle verticale
je suis d'un pays sans horizon
d'une écaille de basalt
du magma sec
debout le chemin enlisé, les sources asphyxiées
je dois passer.... tout au travers du noir
rejoindre un matin,
passer les huis misérables, les noyés, les coupes, les algues
debout lumière lourde
je ne sais te porter
si pesante blancheur quand on ne croit plus qu'au rêve.
en moi l'étroite dimension des portes, le chambranle triste
ces promenoirs aux ailerons mordus qui fendent mon élan
debout monde petit
où l'on ne rencontre que des miroirs laids et des flux au repoussoir.
la nuit finira par venir la nuit la nuit.