poematique expiraTOIre
quelques traits tirés, des marques sur la joue, la nuit géomètre vient de rendre ses plans. ma face quadriillée est encore à la lune, mon âme en voyage mais je viens de ficher en terre les gabarits du nouveau jour. bâtisse éphémère qui montera et s'emplira, avec un arbre au milieu et la rivière.
j'imite, je modélise. bientôt un temps plus défini, bientôt je serai dans la bétonnière, les pieds devant à chercher la bascule. je vis une époque de cartes, de projets de poker, dressant mes zéniths et mes coups d'état. chaque jour je peux encore me le permettre: tout reprendre et comme dans les meilleurs mythes découdre la toile en filant l'amour imparfait de toi.