poematique expiraTOIre
ambiance feutre. les acteurs parlent dans les sous- titrages. je me berce d'un japonais qui chante, une mélodie posée lente emplie de ces respirations qu'on aurait se sachant bientôt ne plus respirer. like someone in love ambiance ultra urbaine dans un huis -clos d'automobiles. intérieur plastique, conduite souple. le moteur ronronne malgré la courroie de transmission qui déconne. j'étouffe dans les fumées au carbone de fleurs. elle est soumise, il est l'archétype d'un homme père. cette image partout des femmes frêles, de ces elfes manquant de chlorophylle. à quoi donc m'accrocherai-je? mon coeur n'est bridé de nulle part. l'arrière- plan toujours flou, toujours en mouvement. comme si dans la pièce, les acteurs ne bougaient jamais mais qu'on y manipulait sans fin les objets tout autour. cela donne du prix à ces courts et creux dialogues qui se jettent dans l'abîme. le vertige de n'être suspendu dans la vie, qu'à une seule chose, aimer
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