poematique expiraTOIre
croire en des choses subtiles demande de la force. plus ces choses sont fragiles plus il faut être fort pour y croire. comme un sarment sur la vigne, quelque chose de greffé qu'il faut laisser monter et grandir.
je ne vais pas faire quelque chose "ensemble", ne construis que sur des brindilles, sur des "involontés".me contente de l'irrésolu qui par-ci par -là suinte ou s'évapore, un empire de brouillards grimpant jusqu'au cyclone.
ma maison est un chantier de transparences où s'allument parfois des feux ou des oiseaux, bâties à l'image des éphémères et des mirages. ...la maison d'anna..., édifice en courants d'air que visitent les amis du vent.
j'ai chiné sa forme dans l'esprit d'un tableau, conçu dans des orgasmes solitaires ses labyrinthes et ses échelles, l'ai chauffé entre mes doigts, y ai cuit du feu, de la grenaille d'étincelles, lancé des orgies pour des chats errants.
pour l'instant je suis seule à la voir, érigée problématique aux bases de coton, ses baies, ses ouvrages pontant le jour sur la nuit.
elle me semble belle,en reculant beaucoup. ...elle, même pas vraie dans la dure réalités des autres.