poematique expiraTOIre
dormir dormir.
la tête penche parmi les fleurs. duvet de prairies et d'oboles mauves. je m'allonge comme l'ombre. j'agite mes doigts sur des contrebasses invisibles.
amour, y es-tu ?
à la danse, à mes caresses
dormir dormir.
les images rentrent dans leurs boîtes, sage troupeau repu d'histoires. je clos la bergerie de cils, éreintée à la recherche du loup et sa langue pendue au dernier vent qui traîne.
amour, y es-tu?
dormir dormir.
la sente égare bien des rêves comme du pain sous les pas de Poucet. pour des chouettes, des passe-murailles. je loge dans mes plumes des fantômes pauvres, à nourrir à la becquée, et des transes pareilles. ils sortent par vagues à chaque reposoir et encens. je ferme les mots, derniers échos et lamentos.
amour, y es...u?