poematique expiraTOIre
caverne sonore où dorment les stalagmites et les fleurs
je retourne la nuit sur le ventre
ne pas voir
mettre les oeillères de lierre
- souffrir est le fond de commerce des histoires-
briser le temps en miettes sonnantes et jeter les graines de la faim aux serres du vent
- entends-tu les goulots qui chantent? ils se repaissent
je creuse chaque pierre pour y cacher ma salive. tour de magie
les mots collés dedans défont mon point sur le côté. j'ai si mal à ma course.
prendre le grand balai des bras
tracer sur la place les huit de l'éternel
ravager le bruit incessant des foules en foire
je fore ma part de silence
et digère le flux creux des choses entre nous.