poematique expiraTOIre
On a tous une tache aux poumons, un endroit qui tousse au moindre courant d’air. Je serre mes filets et les papilles.
Ce froid qu’il fait soudain entre mes seins
Ou alors tes ailes
un indéfini sable
A rebrousser les livraisons de liberté.
Entre deux feuilles de route, un herbier de vent. Et jusqu’au creux du cou où tu niches tes départs. Mes pensées feutrent dans ces conversations froides et les brûlures. Je tiens mes tuberculoses d’avoir une grange vide là où d’autres empilent des épouvantails. Zone caverneuse des aires de vannage.
La voix cale à courser ses allures-fumées et poudre- les pollens assassinent.
Je peux tousser mes métaphores, je ne guérirai pas.
Mais parler modeste, comme chuinte l’ombre du fond de moi.