poematique expiraTOIre
étreinte de la fatigue oui je le sais, mon élytre immortelle est couverte de grisaille pourtant, je tombe certes mais je ne suis pas ma chute, je chute mais ne suis ni la perte ni le chemin des bitumes. je sais bien n'avoir d'avenir que le fil déroulé...
Lire la suitede toute la douceur vous êtes la pire à mes sens, des flocons de glacier des chutes froides avec des poignards et des gouttes le tremblement de l'esprit que rien ne réchauffe le temps crisse acide moqueur et ses grignotis courent à me ronger les os il...
Lire la suitesparadrap de rouille à la brûlure des ferrailles béton tendu à la gâche au ciment dur l'impénétrable black out marqué bestiau à la pointe du compas le mur rejoint le cheptel des silences face A face indomptable butée sauvage
Lire la suitesur des totems temporaires des processions gazeuses le noir au shaker fait mirages de mots tatous de ciel je veille d'une main les derricks les artificiers d'outre-tombe qui niquent la lune au cours du jour mais l'alphabet des calumets est perdu et les...
Lire la suitefaut que je couche l'humeur en tige des codas de journée que j'allonge d'un trait le bord poudré des paupières fermer doucement l'instant et la bouche faut que je couche la fatigue blanche du carnet et que naissent pour de bon quelques nacres et rêves...
Lire la suiteexclue de jour virée de nuit les fils noirs vibrent comme de longues estafilades et bradent ma peau je tente un refuge entre deux pinces d'oiseaux et je laisse sécher à l'abri d'une aube pleine de vent
Lire la suitej'entends chaque couleur le blason glacé des mondes dans lesquels tu vis le ton friable qui essaime le goût des os qui pleurent j'entends ma peau à l'autre bout du monde, son étoffe grise, l'habit que j'use pour faire tourner la Lune j'entends mes rimmels...
Lire la suitepuisque c'est ainsi... ouvroir de l'obscur les ongles cernés de rubis et le corps entier qui penche entrer dans la nuit par les cheveux foncer enfoncer lentement sa couronne le sac humide des naissances j'enfile ma mue l'enveloppe du grain et des tempêtes...
Lire la suiteje suis un échassier aux arches fines je déploie le manteau de mon aqueduc une jambe après l'autre tranquille chaque pas fait danser mon ciel et mes chevelures les temps que je traverse sont ourlés de bouleaux leur sève triste nourrit la mer des potions...
Lire la suiteje crains qu'en effet la poésie ne fasse jamais qu'un mal de vivre et de croire qu'elle me soulagerait est une sorte de folie douce alors qu'elle me renvoie sans faille à mon état de bouche interdite. et on le sait à n'user que la gomme sur le vers
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