Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

poematique expiraTOIre

asile

 

 

 

faut que je couche l'humeur en tige des codas de journée

que j'allonge  d'un trait  le bord poudré des paupières

fermer doucement l'instant

et la bouche

faut que je couche la fatigue blanche  du carnet

et que naissent pour de bon quelques nacres et rêves

fermer doucement la route

et mes fièvres

faut que je couche tes défilés à la gorge de la nuit

la lisière dévêtue des  falaises crues

fermer doucement la chambre

et l'asile de mes roses

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article