poematique expiraTOIre
faut que je couche l'humeur en tige des codas de journée
que j'allonge d'un trait le bord poudré des paupières
fermer doucement l'instant
et la bouche
faut que je couche la fatigue blanche du carnet
et que naissent pour de bon quelques nacres et rêves
fermer doucement la route
et mes fièvres
faut que je couche tes défilés à la gorge de la nuit
la lisière dévêtue des falaises crues
fermer doucement la chambre
et l'asile de mes roses