poematique expiraTOIre
chaleur épaisse. les moineaux dévorent la vie à mes pieds. travail intense pour ces sauteurs privés d'ailes par appétit. que cherchent-ils et que trouvent-il surtout, je ne vois rien mais c'est normal je suis du ciel sans yeux, immense loin, géante déplumée sur la terrasse de ce petit café, un pilône vif indicateur de picotin. j'égrène mon pain, je distribue sans innocence, choisissant mes favoris parmi les petiots et ces malingres qui n'arrivent plus à fermer le bec tant ils ont fringale. en voilà un ....faut-il l'appeler Anna, avec son coin d'oeil en "polets" de puits agitant son iris à tête chercheuse
*polets= bille de verre en patois