poematique expiraTOIre
plier le genou voici le gradin de lumière
le marbre blanc des ciels d'avance
gravissement
solstice cannelé
tant de sillons vers toi
attends-moi je murmure attends
j'aimerais avoir assez courbé la tête
égrené le pavot des supplices
semé assez profond de regards dans le creux
pour les germinations
pour la fleur
pour une roue lâchée
pâleur du feu
que tu portes à ton doigt
je murmure attends
m'entends-tu la lumière...?