poematique expiraTOIre
rouelles contre l'aphasie, prendre dans le souffle, le court qui lui reste
mon doigt longe le texte à la recherche du seul mot à cueillir. je le vois, splendeur muette et je repars habitée du regret.
j'ai rêvé d'une étrange rencontre dans une montagne transformée en maisons. me suis perdue comme dans les heures du train.
apprivoiser le solitaire. c'est un jour où il est sapé des ruptures et des béances: investiture du triste.
je demande aux mots fragiles de me faire un filet, tissu d'aragnes qui me suspend sur le vide
je sais maintenant qu'une seule caresse contient le corps et l'exclut de la dissolution. fuites
mettre sur l'établil'explosion de la fleur, malgré le noir putride de mon âme je fais bonne figure et je désigne la lumière
parmi tout ce qu'il m'a appris, il ne restera donc que la boule dans la gorge quand je dis..ami