poematique expiraTOIre
tant de choses à muter, prendre peau.
n'est-ce pas ce déshabillé de vrilles et d'encre qui détoure nos ombres
rédiger
chaque jour un peu
plus neuf plus
et passer dans sa gorge par filets
par petites gorgées d'eau
une joie encore trouble
l'eau finit toujours par faire des tissés du sable
des écrits alluvionnaires qu'on se passe de berge en berge
prendre peau
notre armure de lumachelles
quelques nacres secrètes
la tristesse perlière
sur le fond de la langue