poematique expiraTOIre
il arrive un moment où l'on comprend - ça y est c'est là- à quel point l'encre est matière volatile. il y a des morts qui vous chuchotent leurs mots fragiles. intégration à l'éponge et lavis délicat.
oui bien sûr, on s'en va.
nous et l'encre
autant que la mer que je ne vois que dans de lointains souvenirs, une enfance sous haute évaporation. ne rêvais-je pas, petite, de faire des histoires. à ce point maintenant d'en découdre avec les nuages?
mais comme je suis contente d'en être si sûre désormais. quelque chose s'en va qui saura peut-être atteindre le " où je ne peux", un océan une anse et quelques galets bienheureux