poematique expiraTOIre
Caïn dans son trou réinvente la passoire
s’échapper par le vide serait si tentant
glisser comme une traîne d’arbre
insaisissable rampant des surfaces
se dissoudre en potion dans l’eau des remèdes
tenter l’ascèse d’un jeûne sans retour pour une ligne verticale que l’on pourrait bientôt coucher
cette lourdeur
présence qu’il faut sans cesse remesurer tant qu’elle enfle
le jabot d’un oiseau à la parade
j’existe hurle ce rouge qui éclate sur les seins
mon soupir dit silence