poematique expiraTOIre
un violon s'est couché sur mon coeur
et je fuis comme un piano qui picore
tout se joue
dans les forêts des grands encriers
trempent des plumes de corbeau
des incantations de secrets
de formules et toutes les guérisons
perdus entre les ailes de cet oiseau d'augures
cache-cache des âmes et des très longues errances
j'appartiens à sa brillance bleue
à la sueur de ciel qui glisse sur son oeil
son vol solitaire
son chant sorcier
le cri rauque des brisures
là-haut à la cime blessée de vent