l'amitié d'un Totem poétique sur http://www.zen-evasion.com/vers%20libres/totems.htm
le site zen-evasion blog polymorphe de JLMI voix dissonantes- voix du rêves- voix des poètes... et sur lequel vous pourriez lire par exemple ceci
- Le ramasseur d’ombres
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- Pose ton fardeau !
- Pose tes morts au carrefour,
- là, dans le jardin de ronces
- des sombres faucheurs d’aube.
- Pas un ne te suivra.
- Au fil de leurs errances
- ils virent souvent tomber la nuit
- dans l’alchimie des éternités.
- Laisse les à la lumière titubante
- du cauchemar de leurs vies.
- Ils ne t’ont donné que de la tristesse
- dans la langue indéchiffrable de la nuit.
- Et des remords attachés à chaque jour.
- Dans une ébauche d’horloges,
- grandes araignées débonnaires,
- tu colles les morceaux. C’est tout.
- Vient l’instant
- à l’horizon de chaque regard
- où la forme trop précise
- aspire à rentrer dans l’indistinction
- à la poursuite hurlante de particules perdues
- dans la substance des distances du vide.
- Dans les plis de ta solitude
- derrière le masque du visage commun,
- les multiples facettes du visage secret. Mais.
- Tu ‘’es’’ ce que tu dis être
- car à tripoter les petits miroirs
- du navire rêveur de la mémoire
- tu transformes lentement les couleurs en nuances.
- C’est comme ça :
- comme une longue plaine blanche de simples pierres d’envie
- posée dans l’opacité immatérielle
- aux saveurs de cosmos des terres du sommeil.
- Quand la nuit pose ses fesses sur la ville
- tu ne sais plus rien de ce que tu croyais
- dans ce présent futur passé depuis si longtemps.
- Âme, trame drame, pique épique et colère drame.
- Tout abandonner dans les vestiaires du ciel
- dans l’écume des heures.
- La ville déteste les tambours
- tout ce que l’émotion vole à la mémoire
- cette bête à fièvre de livres
- qui volent dans le noir.
- Détresse ? Métamorphose !
- Pas être un robot
- Ne plus être le ramasseur d’ombres
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- JLMI