poematique expiraTOIre
ça y est, j'ai replâtré le masque, tiré l'âme à quatre épingles.
c'est reparti pour quelques jours "d'âmidon" . il y
a des jours qui ressemblent à des saisons. un froid intense vous
parcourt, vous grelottez d'automne.
et puis vous faites un demi- tour sur l'axe du temps, vous changez
la position du soleil sur l'horizon comme
on déplace un tableau ou un objet- pourquoi toujours les mêmes qu'il
faudrait déplacer? chacun son tour non? -
j'ai étalé la boue de la mer, la meilleure, sur ma gueule morte,
laissé venir les craquelures censées emporter dans leurs failles ma
cochonnerie. et ce matin après la mousson des lavettes, j'ai le
teint raide sans humeur, le visage
placide des femmes en pleine maîtrise de leurs moyens. activité
nécessaire, utile à bien plaire même dans la facticité de mes
gestes. je mime.