poematique expiraTOIre
transparence. jamais vu un ciel qui donne à ce point l'envie d'être satellisée.
prendre la distance, mesurer l'infini et porter le dossard anonyme des spermatozoïdes à lampions. la course est lancée. on va tous y passer dans le champ noir de la grande déesse.
oh! faufiler les muqueuses de ce trou noir avec des ricochets d'anémones, du cabotage de follicules.
j'ai ficelé la lampe frontale, comme d'autres se baladent avec un mégot rougeoyant pour sémaphore. cordon de lierre, tresse de fers - mes idées valent bien des barbelés- mais il y a toujours un lambeau blanc, un accroc de soleil dans le soliloque du cerveau.
moins 6 degrés,sol pailleté et sur le velours blanc du bord du chemin, quelques traces humaines. un être a donc marché sur mon astre cette nuit? que d'étranges choses au petit matin...