poematique expiraTOIre
Tout est levé.
La nuit, comme un gibier.
L’armée de la guerre et celle de la paix
Le cœur, haut,
Et la pointe des îles
Levé le siège, l’embargo
Levés le courrier
La main et le doigt
Levée l’aube entre deux mondes
Et le désir de chair, avant que de lever les voiles.
Dans cette perlière blanche, il tombe des milliers de jeunes filles, des danseuses nues
Dont la valse berce et calme le froid et le silence.
Guérir dans la gelure et la débattue, les doigts bleuis et bouffis, crispés sur l’instrument.
Sans ignorer dans chaque particule de moi, l’absence, le vide et le fusil d’un regard
Qui se détourne et ne me choisit plus.