poematique expiraTOIre
la température de mon sang ne descend jamais en- dessous de la fièvre
à essorer les moraines
et vider les glaciers
le monde fuit par tous les trous
-Échappée de monde pour une autre flaque-
comme un trait jeté dans la mémoire de l’eau
sans importance et sans raison
mon délire de dents qui claquent
les spasmes brûlants qui grouillent sous mes draps
ne guériront ni le mal ni la vie suant sa fin
Et quand je serai cendre
qui éventrera mes nouvelles entrailles et fleurira