poematique expiraTOIre
toute la nuit à la guitare, musique aux accents pathétiques qu'on ne s'avoue que solitaire, des cassées de notes au bout des ongles. -vous aussi?- mais la voix, par-dessus, arrondit l'air et met sur les escales des accents purs. j'ai ébroué les tam-tam, les caisses claires et ce triangle des résonances. l'église se la joue cathédrale, version intégrale. mes rêves ont des cryptes inquiétantes habitées de prières et de rappels, les suppliques amoureuses brûlées à brefs éclats d'encens. c'est le silex des lampes électriques par temps instable. combien avons-nous été à rejoindre les falaises, à y jeter des cailloux en espérant des fracassées de big bang, et combien sommes-nous encore à prendre aujourd'hui notre festin des équilibres des pierres? ...reprise d'air, je vis.