j'aime lesadverbes de temps qui ment ces bornes tranquilles stèles immuables d'une religion perdue totems sur mes îles les gnomons d'un soleil tourniquet
longuement patiemment durablement...
ils mesurent en arpents de poumons tout ce que je respire la déambulation l'enfoncement têtu dans mes paysages paumés de cul du diable reliefs d'un monde où quelque chose se dressait sans cesse vers l'éternité mes mots d'état errant aussi inutiles que des particules nomenclature des assoupissements ou arrêts sur images
arbres à chiens sur la piste quand c'est éternellement longtemps mots avec des ancres de montgolfières pour que tout monte du sol en architecture