poematique expiraTOIre
sous les paupières c'est là que se tiennent les agrumes juteux des lumières sous mes paupières chaudes incandescentes quand je ferme les yeux et je lèche la pulpe de tes fruits je soude mes cils chenille je grignote des pupilles je mastique le soleil...
Lire la suiteje porte le murmure enrobée enjupée de tes rayures des griffes qui cinglent le sablier épiderme d’amour le drap rouge d'un soleil cyclope sur ma peau tes décalques le tampon ancré de tes marquages l'âme bestiole quand tu fondes tes bas-reliefs je porte...
Lire la suitequi écrit comme les pierres scarifiées de becs de mousses et du flot continu emboutit mon coeur de craie à la fine poudre qui défait mes fatigues tous les murs deviennent des tableaux les falaises noires l'ardoise des tristesses qui écrit comme les pierres...
Lire la suitej'avais enfin pris ce vol pour une ville inespérée, profité en fait d'une sorte d'obligation de travail. je devais y aller, on avait des choses à y faire.. tout un joli tas de bonnes raisons qui m'avaient mise en bagage de voyage. . la ville était étonnante...
Lire la suiteLa plainte discrète d’une fleur qui s’éteint Toute la rosée tombe en chiquenaudes tristes L’aube ne lève plus les paralysies du rêve On allonge ses ombres à grands coups de godasse J’ai dans le cœur un gros éclat de temps qui me coud une idée après l’autre...
Lire la suitevider l'épaisseur glauque du chagrin une incisive pour poinçonner le voyage et voguerait l'amer et voguerait ma nonchalance à la tamise des matins on verrait mes hanches prendre l'eau et ma danse écarteler mes pas j'irais un peu ivre pour finir mon histoire...
Lire la suitesaints sont ceux qui portent le chant, contre lequel la mort ne peut rien. pathétique j'étais c'est le mot qui est venu au bout de la langue un mot cartouche sur sa bandoulière en rafale on entend le chargeur se vider sans arrêt pathétique avec mon gros...
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