poematique expiraTOIre
l 'esprit de l'eau a pris demeure dans le sable des yeux salines malignes tu-meurs revenants de la mort et de la nuit qui geint en rizières blanches de la lune tout est à l'étang le temps de vivre aussi l'esprit de l'oeil a pris demeure dans l'arbre qui...
Lire la suitepromenade chaque note est un pas intérieur chaque silence une conversation avec l'éphémère celui qui marche en lui rencontre son hasard présent du désir la lune se répand dans son champ de femmes le maïs des hommes tremble et sur mon clavier de noirceur...
Lire la suitemélancolique crainte encore comme l'on craint son dos que l'on ne voit jamais le chuchotement d'une pluie de sciure les pas de sable d'un marcheur pesant craindre son espoir allongeant le défilé des heures les armées dressées des gazons de l'aurore mélancolie...
Lire la suitela lune est une médaille sur la poitrine du facteur elle poste le voyage le temps écrit un balancier de métronome entre les jambes danse coule ce rond céleste bave sa craie sur mon tableau un suint divin ensemençant la poussière toute la grisaille bleue...
Lire la suitetout est usage de ciseaux le trou dans le ciel celui des failles découpages et tranchées lame à lame la tienne la mienne le frottement aigu de ce nous qui vie serre usage de maillet de ce coup de tête frappé si fort que corps en tombe désolidarisé le...
Lire la suitemur brique et brique encore dune lune une autres échelles montées jusqu'à la tête pour rien de ciel malaxées touillées gâchées chairs et sang de sa poussière de sa cendre des scories de chaque heure tout s'y amalgame couleurs blancheurs espace que rien...
Lire la suiteconvoi de silence fluide ou vent que fait le cri trouant l'espace loin très loin encore et sans jamais s'arrêter mes mots foncent encore dans l'univers toujours au bowling de ma desespérance je sais leur force rien ne s'use vraiment ils ont pris tant...
Lire la suitela coupe noire coule et fond et les éponges saignent de la nuit le vin tache les bouches le goût de bitume d'un sarment repeint la langue l'acier tranche sa part de lumière et de même cet éclat dans ton oeil le soleil est un pain qui croustille et du...
Lire la suitefaire la roue faire encore l'ellipse le cercle la ronde et toujours revenir jusqu'au point des départs mais la neige colle à ma peau et ma planète grossit et tasse ses univers solide solide et pleine de ces pas de ces reprises évoluées faire la roue ou...
Lire la suitel'entier, cercle sur le plateau des limonaires et boucle j'ai le tournis, le suave tournis des choses qui se lèvent et se couchent , comme des soleils nouveaux des soleils multiples. la vérité sur les épaules est un étrange bagage, si pesant, si léger,...
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