poematique expiraTOIre
les pierres portent leurs gravures
veines des sèves départies
partout les mousses s'y abreuvent
on dirait que le silence a soif
je longe des forêts
des barrières tenant un peu de ciel
je glisse entre des ombres
comme des arbres couchés à terre
mon âme sous le tapis du voyage
un train en guise de couverture
quelque chose roule
sans que je n'y puisse rien
l'amoureux sans amour
est comme un être subtilisé
la vie est ailleurs
il n'y a rien de vivant qui ne semble frère