poematique expiraTOIre
le temps saigne à blanc les cheveux et les joues
saigne de la mémoire
semée en trous sans doute
saigne de la parole et du crime
de l'encre
de la pureté
des frères
ou de cette couleur bleue de toutes les peaux de nuit
il saigne du silence pansé à petits coups lapés au creux de la main
quoi qu'on lui rajoute il lui manque une pièce
ce trou sur ma tête
la pièce inhabitée de ma maison