poematique expiraTOIre
Parfaire ce dos qui m’éloigne de toi, le polir d’angoisse douce, et de cette tristesse inconnue de ne jamais rien voir. Comment savoir ce que cache la débandade de mes vertèbres ? Je ne peux lire ma vie dans ton miroir. Polir ces rugosités, ces escarres fraîches, mi -crin mi amandes douces. Je tends le cou, ricins amers, reste à avaler ça. Mettre à neuf mon désert, à la brosse. C’est toujours ma solitude qui réclame de l’éclat, du feu de Dieu. C’est toujours elle qui m’interpelle pour que je lui cire les pompes et restaure ses chromes. Elle ne vient jamais par devant sinon elle s’appellerait quelqu’un, un crochet du regard un point de confusions. L’autre. Non, c’est bien de là où je grouille de trouille, l’espace que je ne touche jamais, qu’elle glisse et perce . C’est de là que coule toujours le son empaillé du cœur qui glane.