poematique expiraTOIre
les galaxies m'oublient
je ne cherche plus
il y a trop à trouver
même la peur blanche dans le tamis des masques
le lait des hommes éclabousse
tant d’étoiles que d’une main j’essuie
pour raccourcir le ciel
la lune t’appartient
elle s’est donnée à toi et les autres ont suivi
la sachant grosse
portante de filous
de cheveux
de comètes
le manège du temps poursuit mes ecchymoses
aubes et crépuscules
je dors dans le pli mauve d’un œil de verre
noire comme un fond d’horizon